Doctor Who : retour sur une série mythique

  • Par Amity
  • Publié le 21 décembre 2011 à 22:28, modifié le 11 janvier 2017 à 10:52

Je voyage dans le temps ET dans l’espace, j’ai un tournevis sonique et un vaisseau plus grand dedans que dehors, je suis ? Je suis ?… Le Docteur ! – Docteur qui ? – Juste le Docteur.

Eh oui chères geekettes Doctor Who est une magnifique série que tous les bons amateurs de sci-fi devraient vénérer … comment ça j’exagère ?
Juste un chouilla alors 😀

Doctor Who : retour sur une série mythique

Je compatis avec ceux et celles qui n’ont rien compris à mon charabia. Pour vous, on va reprendre du début.

Le Docteur est le dernier survivant d’une race extra-terrestre originaire de Gallifrey, les Seigneurs du Temps. Agé de 900 ans, il voyage dans son vaisseau le TARDIS (Time and Relative Dimension In Space) avec des compagnons humains. Avide d’aventure et de découvertes, tout ce beau monde vogue de couloirs du temps en galaxies inconnues pour aider les faibles et pourfendre les vilaines créatures à tentacules (ou même sans tentacules d’ailleurs …).

L’homme aux multiples visages et son univers unique

Les créateurs de Doctor Who ont imaginé un concept unique qui explique (entre autre) la durée de vie extraordinaire de cette série. Il s’avère en effet que les Seigneurs du Temps ont la capacité de se régénérer quand ils frôlent la mort, changeant ainsi de visage au fil des transformations. On comprend aisément le côté pratique de cette caractéristique qui permet de changer d’acteur pour le rôle principal à chaque fois que le précèdent tire sa révérence.

Outre les docteurs, cette série possèdent un grand nombre de particularités qui la rendent unique. Je pense tout d’abord au TARDIS, le vaisseaux emblématique de Doctor Who. L’appareil est initialement programmé pour prendre l’apparence d’objets anodins afin de se fondre au mieux dans le paysage, et qui finalement restera bloqué sur l’aspect d’une cabine de police de 1950. Je n’oublie pas non plus le tournevis sonique du docteur qui préfère cet outils polyvalent à n’importe quelle arme de l’univers. Mais si une chose devait symboliser cette série ce serait indéniablement ses méchants et plus particulièrement la race des Dalek. Les ennemis jurés du docteur et leur fameux « EX-TER_MI_NA_TE ! » sont des acteurs récurrents et indispensables de la série TV.

Tout ceci sans compter la présence indispensable des « compagnons » du docteur. Des personnages qui humanises la série et donnent une raison de se battre au Seigneur du Temps. En effet, ce dernier frôle parfois le statut de « dieu » avec sa technologie hyper-avancée et son génie combiné à un savoir digne d’une encyclopédie intergalactique. Mais ces humains qu’il aime tant et plus particulièrement ses compagnons sont à la fois son point faible et sa raison de vivre.

Une véritable institution dans son pays d’origine

Doctor Who est la plus longue série SF au monde et fait la fierté de son pays d’origine, l’Angleterre. En effet la première version fut diffusée en 1963 et se termina en 1989 avant de reprendre en 2005. Pas moins de onze docteurs se sont succédés durant ces années pour un total de 780 épisodes environ. La plupart des fans actuels ont grandi avec le Docteur et aujourd’hui encore la série continue à faire des audiences record avec plusieurs millions de téléspectateurs au rendez-vous.

Vous l’aurez compris, en Grande Bretagne Doctor Who est à classer dans les séries culte. A tel point d’ailleurs qu’un musée lui est entièrement consacré à Cardiff et que plusieurs expressions populaires en sont tirées.

Une nouvelle série qui sublime son ancêtre

Après 15 ans de pause, la nouvelle série tient toutes ses promesses et prend la relève avec talent. Diffusée sur BBC One et France 4 chez nous, Doctor Who continue à trouver de nouveaux fans chaque jours.

Les Six nouvelles saisons verront défiler trois mémorables docteurs et un étonnant panel de monstres en tous genres. Ces derniers sont particulièrement révélateurs du génie de cette série. Des Oods à l’histoire bouleversante, en passant par les Anges pleureurs terrifiants par leur immobilité ou encore les Cyber-men et leur monstrueuses méthodes … Tous viendront se mettre sur le chemin du Docteur qui s’en sortira à force de ruses et de pirouettes que lui seul sait faire (oui, je parle au sens propre).

Le mérite de tout ceci revient avant tout aux auteurs et plus particulièrement aux showrunners Russell T Davies et son successeur Steven Moffat. Je ne pense pas trop m’avancer en disant que ce dernier nous a offert les meilleurs épisodes de cette nouvelle série avec entre autre The Girl in the Fireplace et Blink.

48 ans et encore de beaux jours devant elle

Même si beaucoup regrettent le dixième docteur David Tennant, son successeur Matt Smith se montre tout de même à la hauteur. La compagnie d’Amy et du personnage très prometteur River ne faisant qu’augmenter sa popularité. En effet, avec une audience entre 8 à 9 millions de téléspectateurs en moyenne pour les saisons de la nouvelle série et des chiffres toujours en hausse le Docteur n’a pas fini de faire parler de lui.

Et si, en outre, ceci ne suffisait pas, les spin-off s’occupent de combler les fans. Parmi eux, on trouve Torchwood (dont le titre est l’anagramme de Doctor Who) et The Sarah Jane Adventures qui a pris fin cette année.

Comme vous l’aurez surement compris cette série est pour nous un véritable chef-d’oeuvre. Si j’ai un conseil à donner à ceux qui sont curieux, c’est de ne pas arrêter son jugement sur quelques rares épisodes isolés. Doctor Who c’est un univers dans lequel on est directement plongé sans préavis. Mais, pour en apprécier toute la saveur, il est indispensable de suivre les grands arcs narratifs qui sont la cerise sur le gâteau. Et puisque la série se magnifie avec le temps, je vous promet de merveilleux moments à passer devant votre écran. Qu’en pensez vous ? Ça vous tente ?

Network BBC One
Création2005
Saisons2
Avec Christopher Eccleston, Colin Baker, David Tennant, Deborah Watling, Janet Fielding, John Hurt, Jon Pertwee, Lalla Ward, Matt Smith, Nicholas Courtney, Patrick Troughton, Paul McGann, Peter Capaldi, Peter Davison, Richard Hurndall, Sylvester McCoy, Tom Baker, William Hartnell